rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Lejeune.
Le député UMP Philippe Gosselin a en effet posé au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, une question "relative à la présence de la théorie du genre dans les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre", le 6 décembre 2011, à l'Assemblée Nationale (Cf. Synthèse de presse du 19/07/11).
Le député s'appuyait sur le sondage de l'Ifop, publié dans Valeurs Actuelles fin novembre dernier (Cf. Synthèse de presse du 17/11/11), selon lequel "54 % des Français jugent que l’intitulé du chapitre de biologie concerné est "source de confusion pour des adolescents" ", tandis que "55 % des personnes interrogées souhaitent également que l’épreuve de biologie du baccalauréat ne porte pas sur ce sujet controversé".
Le député a explicitement demandé au ministre "des réponses claires" afin d'être assuré "de façon définitive que ce chapitre sur le genre ne sera pas étudié en cours de SVT, qu'aucune question ne sera posée sur ce sujet au baccalauréat et que toutes instructions seront données dans ce sens".
Dans un premier temps, le ministre de l'Education a répété les arguments avancés depuis le début de la polémique : "la théorie du genre n'apparaît […] pas dans les programmes" et ceux-ci sont "conformes à l’état actuel des connaissances scientifiques".
Il a alors demandé à ce qu'on ne fasse pas d' "amalgame entre, d’un côté, les programmes, qui reposent sur une approche scientifique et, de l’autre, l’approche que certains manuels en ont, qui relève […] des sciences sociales".
Déclinant toute responsabilité dans cette polémique, il a dévié les critiques sur "certains éditeurs", défendant cependant leur "liberté éditoriale", indique la même source.
Enfin, Luc Chatel a terminé sa réponse en déduisant du fait que, la théorie du genre n'étant pas dans le programme, il n'y aurait "aucune question sur ce thème au baccalauréat".
Le député UMP a indiqué que publication d'une circulaire précise sur la question serait la bienvenue pour "les dissiper totalement" les craintes. Une pétition demandant la démission du ministre circule sur Internet.
Récemment, les évêques catholiques chargés de la Pastorale de la Santé de différents pays ont pu suivre au Vatican, à l’initiative du conseil pontifical ad hoc une journée de réflexion sur la théorie du « genre » ou plutôt, selon le terme anglais « gender ».