lundi, 29 novembre, de Manuela Camagni, une des quatre Memores Domini de la famille pontificale.
Manuela Camagni a été victime d'un accident mortel de la circulation, à Rome, dans la nuit du 23 au 24 novembre, à l'âge de 56 ans (cf. Zenit du 24 novembre 2010). Ses obsèques ont été célébrées lundi dans son village natal, San Piero in Bagno, dans la région italienne de la Romagne, en présence du secrétaire de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein.
« Où que nous tombions, a écrit le pape, dans un message publié aujourd'hui par le Vatican, nous tombons dans ses mains. Justement là où personne ne peut nous accompagner, Dieu nous attend, lui, Notre Vie ».
Le pape dit qu'il regrette de ne pas avoir pu présidé lui-même la célébration, pour celle qui a servi l'appartement pontifical quotidiennement pendant cinq ans.
« La providence divine l'a conduite, fait remarquer le pape, à un service discret mais précieux dans la maison du pape. Elle en était contente, et elle participait avec joie aux moments de la famille : à la messe du matin, aux vêpres, aux repas en commun et aux différentes fêtes significatives de la maison ».
Puis, le pape confie sa peine : « Le détachement, à l'improviste, et aussi la façon dont elle nous a été enlevée nous ont procuré une grande douleur, que seule la foi peut consoler ».
Il dit penser au nom même de la communauté de Manuela Camagni, « Memores Domini » : « Je suis en paix lorsque je pense que Manuela est une "Memor Domini", une personne qui vit dans la mémoire du Seigneur ». Cette relation avec Lui, écrit-il, est « plus profonde que l'abîme de la mort », c'est « un lien que rien ni personne ne peut rompre ».
Plus encore, le pape affirme : « Nous sommes des "Memores Domini" parce que le Christ est "Memor nostri", il se souvient de nous avec l'amour d'un parent, d'un frère, d'un ami, même au moment de la mort. Même si parfois il peut nous sembler qu'il soit absent à ce moment-là, qu'il nous oublie, en réalité, nous lui sommes toujours présents, nous sommes dans son coeur ».
Anita S. Bourdin
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