Le synode annuel de l’Église grecque-catholique s’est ouvert hier à Aïn Trez. Le patriarche de l’Église grecque-catholique, Grégoire III, a demandé hier « à toutes les puissances concernées » de cesser leurs livraisons d’armes aux parties
en conflit en Syrie et à « agir avec efficacité en vue d’une solution pacifique du conflit ».
Il l’a fait à l’ouverture des travaux du synode annuel de l’Église melkite, réuni à Aïn Trez, siège d’été du patriarcat.
« C’est dans cet esprit que doivent se dérouler les préparatifs de la conférence Genève 2, a enchaîné le patriarche, et que tout le monde le sache, dans la course aux armes et aux armements, il n’y aura que des perdants (…). Il n’y a pas d’autre voie vers la paix pour les pays arabes, en particulier la Syrie et le Liban. »
Il l’a fait à l’ouverture des travaux du synode annuel de l’Église melkite, réuni à Aïn Trez, siège d’été du patriarcat.
« C’est dans cet esprit que doivent se dérouler les préparatifs de la conférence Genève 2, a enchaîné le patriarche, et que tout le monde le sache, dans la course aux armes et aux armements, il n’y aura que des perdants (…). Il n’y a pas d’autre voie vers la paix pour les pays arabes, en particulier la Syrie et le Liban. »
Le patriarche a notamment déploré la décision du président égyptien de rompre les relations diplomatiques de son pays avec la Syrie. « C’est exactement le contraire de l’unité du monde arabe pour laquelle nous plaidons partout », a ajouté le chef de l’Église grecque-catholique.
« Le pire, a ajouté Grégoire III, ce sont les sentiments d’hostilité et de haine, le désir de vengeance, de meurtre qui se sont installés dans les rapports entre les membres d’un même peuple, d’une même ville, d’un même village, d’un même quartier, d’une même famille, d’une même école, ainsi qu’autour des lieux de culte. »
Et le patriarche d’appeler à la constitution d’un « lobby grec-catholique » dont la mission serait de contrecarrer cet esprit et d’agir en faveur de la concorde.
Grégoire III a affirmé que « le feu de la crise syrienne » a gagné le Liban et que c’est lui qui a entraîné « la paralysie de la vie politique ». « Le grand facteur d’unité politique, que ce soit en Syrie ou au Liban, c’est aujourd’hui l’Église », a-t-il ajouté.
« Le pire, a ajouté Grégoire III, ce sont les sentiments d’hostilité et de haine, le désir de vengeance, de meurtre qui se sont installés dans les rapports entre les membres d’un même peuple, d’une même ville, d’un même village, d’un même quartier, d’une même famille, d’une même école, ainsi qu’autour des lieux de culte. »
Et le patriarche d’appeler à la constitution d’un « lobby grec-catholique » dont la mission serait de contrecarrer cet esprit et d’agir en faveur de la concorde.
Grégoire III a affirmé que « le feu de la crise syrienne » a gagné le Liban et que c’est lui qui a entraîné « la paralysie de la vie politique ». « Le grand facteur d’unité politique, que ce soit en Syrie ou au Liban, c’est aujourd’hui l’Église », a-t-il ajouté.
Le plan humanitaire
Sur le plan humanitaire, Grégoire III a affirmé que la Syrie compte désormais 8 millions de déplacés dans leur propre pays ou à l’étranger, notamment au Liban qui accueille « des centaines de milliers » d’entre eux.
À l’intérieur du territoire syrien, un recensement des dégâts infligés par la guerre aux édifices va être effectué, a-t-il dit, tout en appelant à la formation de commissions de solidarité, au niveau ecclésial global et local, pour relever ce qui est possible.
L'orient le jour