du Nord et d’Amérique centrale, souligne un groupe d’associations de soutien aux rapatriés et réfugiés, basé à Haïti.
La réunion de San José réunissait des évêques représentant les Etats-Unis, le Mexique, Panama, le Honduras, le Guatemala ainsi que des représentants de Caritas Internationalis et un certain nombre d’experts en matière d’émigration (cf. ZENIT 5 juillet 2011)
La lettre des évêques aux autorités exprime « leurs préoccupations face aux déportations subies par des Haïtiens, et l’insécurité politique et économique qui provoquent leur expulsion de ces Etats qui représentent pour eux une source d’emploi », rapporte le Groupe d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés (GARR), une plate-forme d’associations et d’organisations non gouvernementales, basée à Port-au-Prince, la capitale haïtienne.
La lettre, poursuit le GARR, recommande l’arrêt du « flux d’extradition par les Etats de destination ». Et ce, jusqu’à ce que le pays puisse se remettre de l’impact du tremblement de terre qui a frappé aussi bien Port-au-Prince que d’autres villes haïtiennes, le 12 janvier de l’année dernière.
Enfin, les évêques espèrent que des mesures d’asile vont être maintenues jusqu’à ce que le pays soit en mesure d’accueillir à nouveau ses ressortissants.
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