D'après un communiqué de Caritas internationalis, il n'est pas encore possible de lier la nouvelle épidémie au tremblement de terre, mais « c'est malgré tout depuis le tremblement de terre que les conditions d'hygiène se sont dégradées ».
En fuyant la capitale, les centaines de milliers de réfugiés ont déréglé les modes de vie des provinces qui les ont accueillies, comme à Artibonite, peu touchée par le séisme.
Chlore, pastilles de purification d'eau, savon, sels de ré-hydratation sont distribués dans les dizaines de lieux où la maladie s'est déclarée. Le Programme alimentaire mondial (PAM) distribue, quant à lui, des repas tout prêts et des biscuits énergétiques dans les hôpitaux des zones touchées.
Pendant ce temps-là, Caritas contribue aux opérations humanitaires en sensibilisant les populations. Des messages de prévention et d'hygiène sont radiodiffusés en français et en créole, notamment sur la radio – télé Soleil ; et des dépliants sont distribués dans les camps de déplacés de la capitale et de ses alentours.
D'après une information de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce mercredi, l'épidémie de choléra « n'est pas arrivée à son terme ».
La coordinatrice du groupe spécial de lutte contre le choléra de l'OMS, Claire-Lise Chaignat, a recommandé aux autorités de se préparer au « pire des scénarios », soit la possibilité de voir la bactérie se développer dans la capitale Port-au-Prince, où des centaines de milliers de personnes sont entassées dans des camps de fortune.
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