L’association Jouzourouna (Nos racines), en collaboration avec la municipalité de Bécharré, a rendu hommage samedi au cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, dans une cérémonie coïncidant avec la fête de Notre-Dame de Qadisha.
L’ancien patriarche maronite a célébré une messe à cette occasion, en l’enceinte du couvent Mar Mama, où étaient notamment réunis les députés Sethrida Geagea et Élie Keyrouz, l’ancien ministre Ibrahim Daher, les présidents des associations locales et une délégation de plus de cent maronites chypriotes, présidée par l’évêque Youssef Soueif. Le grand chanteur-compositeur Wadih el-Safi a interprété des psaumes en hommage à la Sainte Vierge, alternées de chants célébrant les montagnes et les cèdres du Liban, tandis qu’une chorale chypriote a offert des hymnes mêlant les patrimoines du Liban et de Chypre.
Ensuite, un diner à l’hôtel Palace (Bécharré) a été donné en l’honneur de Mgr Sfeir, en présence de personnalités officielles et parlementaires. « Le jour où toutes les voix ont baissé, seul lui a maintenu ses cris », a affirmé le père Hani Tawk, saluant, au nom de la paroisse de Bécharré, les positions patriotiques de Mgr Sfeir.
« Lorsque nous rendons hommage à Mgr Sfeir, nous nous sentons quelque peu embarrassés parce qu’en réalité c’est sa présence qui nous rend hommage », a déclaré pour sa part le député Keyrouz, saluant « le patriarche de l’appel de septembre 2000, le patriarche de la coexistence, de la réconciliation de la Montagne, de la foi, de la fierté, de l’humilité et de la dignité ». M. Keyrouz a rappelé en effet, en s’adressant à Mgr Sfeir, que « c’est vous qui avez été le premier à lancer un appel retentissant au droit et à la vérité, un cri pour soulever l’ensemble du pays de la geôle, de l’occupation et de la tutelle ( le reconduisant ) vers la démocratie, le pluralisme, les libertés et les droits de l’homme ».
Exprimant ses remerciements pour l’hommage qui lui a été ainsi rendu, le cardinal Sfeir a évoqué tout ce qui lie le Liban à Chypre, notamment au niveau de l’avenir des maronites, en espérant que « la paix et la quiétude reviennent aux deux pays ».
« Lorsque nous rendons hommage à Mgr Sfeir, nous nous sentons quelque peu embarrassés parce qu’en réalité c’est sa présence qui nous rend hommage », a déclaré pour sa part le député Keyrouz, saluant « le patriarche de l’appel de septembre 2000, le patriarche de la coexistence, de la réconciliation de la Montagne, de la foi, de la fierté, de l’humilité et de la dignité ». M. Keyrouz a rappelé en effet, en s’adressant à Mgr Sfeir, que « c’est vous qui avez été le premier à lancer un appel retentissant au droit et à la vérité, un cri pour soulever l’ensemble du pays de la geôle, de l’occupation et de la tutelle ( le reconduisant ) vers la démocratie, le pluralisme, les libertés et les droits de l’homme ».
Exprimant ses remerciements pour l’hommage qui lui a été ainsi rendu, le cardinal Sfeir a évoqué tout ce qui lie le Liban à Chypre, notamment au niveau de l’avenir des maronites, en espérant que « la paix et la quiétude reviennent aux deux pays ».
L'orient le jour