Ces entretiens ont permis d’affirmer la « grande contribution » de l’Eglise au « développement du pays » et spécialement dans les domaines de l’éducation et de la santé, indique un communiqué du Saint-Siège publié à l’issue de ces rencontres.
La même source affirme « l’importance de continuer à favoriser dans le pays la réconciliation et la compréhension réciproque, la solidarité et la paix » et d’une « recherche tenace du bien commun ».
Le président, conservateur (Partido Nacional), a en effet été élu il y a presque deux ans, en novembre 2009, lors des élections organisées cinq mois après un coup d’Etat.
Le Vatican salue la stabilisation des relations internationales du Honduras et évoque d’autres thèmes « concernant la situation mondiale » abordés dans ces entretiens.
Le président Lobo a ainsi effectué sa première visite officielle auprès du Saint-Siège. Il était accompagné de sa femme, Rosa Elena Bonilla, du chancellier Arturo Corrales, et de la ministre de la présidence, María Antonieta Guillén.
La visite du président au Vatican était l’un des éléments « très importants » à son agenda, a indiqué son secrétaire, Reinaldo Sánchez.
Ce pays d’Amérique centrale qui comptait 7,6 millions d'habitants en 2008, est en effet à majorité catholique, avec une progression des chrétiens protestants enregistrée dans les années 1990.
Le président Lobo a également profité de sa visite en Italie pour des contacts avec des entreprises intéressées par des investissements dans son pays.
Anita S. Bourdin
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