Le pape les a rencontrées – chacune personellement – pour leur apporter “consolation” et “bénédiction”.
Parmi ces personnes, Guadalupe Dávila, de Ciudad Juárez – à la frontière du Mexique – , dont le fils, Rodrigo Cadena, a été assassiné au cours du massacre de 15 étudiants dans le quartier de Villas de Salvárcar, en juin 2010, Verónica Cavazos, veuve du maire du village de Santiago (Nuevo León), assassiné en août 2010, ou encore la mère d’un policier fédéral, la soeur d’un otage et un exotage.
A son arrivée au Mexique, vendredi soir, 23 mars, le pape avait annoncé qu’il prierait « spécialement pour ceux qui en ont le plus besoin, particulièrement ceux qui souffrent à cause de rivalités anciennes ou nouvelles, de ressentiments et de formes de violence » (cf. Zenit du 23 mars 2012).
Aux enfants, il a promis, hier, 24 mars, de prier pour que « le Mexique soit un lieu dans lequel tous ses enfants puissent vivre avec sérénité et dans l’harmonie » (cf. Zenit du 24 mars 2012).
Le mouvement “Paz con Justicia y Dignidad” – “Paix avec justice et dignité” -, dirigé par le poète catholique Javier Sicilia, avait en effet demandé au pape une rencontre avec des représentants de ceux qui ont souffert de ce qu’on appelle des “dommages collatéraux” du trafic de drogue.
Le poète était venu à Rome rencontrer le secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, Mgr Mario Toso, et il avait déclaré que le Vatican laissait une “porte ouverte” pour une rencontre du pape avec des victimes, et un “geste évangélique” en leur faveur.
Les chiffres officiels font état de 47.000 morts, mais de 60.000 selon d’autres sources indépendantes.
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