Le Département pour l’information et la technologie vient en effet de décider la fermeture en 36h maximum et sans explications, de tous sites contenant des messages blasphématoires qui incitent à la haine, qui menacent l’unité et l’ordre public. Une décision prise pour des raisons de sécurité.
Mais les chrétiens, affirme l’agence Ucan, craignent que leur liberté d’expression soit limitée et que ces nouvelles directives puissent être utilisées contre les minorités religieuses.
Le père Jude Botello, directeur de l’Institut national de recherche et de formation sur la communication sociale, estime que cette loi est trop générique et se prête donc à des interprétations arbitraires. Il cite notamment les pays où des minorités sont persécutées sous prétexte de blasphème.
Un jugement partagé par le P.George Plathottam, secrétaire de la Commission des communications sociales de la Conférence épiscopale indienne, qui estime que « les fondamentalistes hindous pourraient facilement demander la fermeture de sites chrétiens sous le prétexte de conversions forcées ».
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