Le corps de cette jeune étudiante, marqué de nombreuses blessures, a été retrouvé par la police le 15 mai dernier.
Selon un délégué régional du « Global Council of Indian Christians » (GCIC) en Orissa, organisation non gouvernementale active dans le domaine de la défense des droits des chrétiens, « il existe un grand sentiment de peur parmi la population. Le massacre des chrétiens se poursuit lentement mais sûrement ».
Selon le GCIC, derrière le meurtre se trouvent les mêmes groupes fondamentalistes hindous déjà responsables des pogroms de 2008 mais il faut une enquête pour le prouver et punir les coupables : « Si la police et les autorités civiles ne s'impliquent pas – pour des motifs bien connus de collusions avec les extrémistes – cet homicide demeurera lui aussi impuni ».
Le délégué rappelle qu'au cours de ces dernières années, le nombre de cas de jeunes filles chrétiennes enlevées, violées et tuées est en nette augmentation et que le phénomène constitue une forme sournoise d'intimidation de la communauté chrétienne.
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