ont commencé leur jeûne public dans le centre de New Delhi afin d’obtenir du Parlement qu’il abolisse les discriminations à leur égard encore présentes dans la Constitution, rapporte Eglises d’Asie, l’agence des Missions étrangères de Paris.
Cette « grève de la faim nationale » de trois jours, organisée par la Commission nationale pour les dalits chrétiens (NCCDC), le Conseil national des dalits chrétiens (NCDC), la Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI), le Conseil national des Eglises de l’Inde (NCCI) – un rassemblement d’Eglises orthodoxes et protestantes –, ainsi que par différents organismes et associations, se clôturera le 28 juillet par une marche vers le Lok Sabha (la Chambre basse du Parlement) à laquelle sont attendus des milliers de personnes de toutes religions.
Bien que la Constitution indienne, promulguée en 1950, ait interdit toute discrimination fondée sur la caste, le sexe, le lieu de naissance ou la religion, et aboli l’intouchabilité (le système des castes n’a pas été officiellement supprimé mais seulement considéré comme non existant), les dalits se heurtent toujours à une tradition profondément ancrée, les chrétiens et musulmans étant doublement pénalisés par leur exclusion de la politique de discrimination positive des « Scheduled Castes (SC) » au motif que ces deux religions ne reconnaissent pas le système des castes.
zenit