On se souvient qu’en 2008, le district de Kandhamal, en Orissa également, a été le théâtre de massacres anti-chrétiens.
Selon le Conseil des chrétiens de l’Inde ( “Global Council of Indian Christians”, GCIC), une organisation oecuménique, le pasteur Baidhar, 50 ans, responsable d’une communauté de prière, a été roué de coups, sans raison, par un groupe armé hindou, à l’issue d’une rencontre de prière dans la maison d’un chrétien du village de Mitrapur Makhapada.
Le pasteur n’a eu la vie sauve que parce que des chrétiens l’ont conduit à l’hôpital voisin. Mais la nouvelle qu’il avait échappé à la mort a déchaîné la violence du même groupe contre les familles du village , faisant une vingtaine de blessés graves. D’autres ont réussi à aller se réfugier dans les bois, toujours selon Fides.
Le GCIC a convaincu les victimes de porte plainte auprès du bureau de la police de Nilgiri, qui a assuré qu’elle prendrait les mesures nécessaires et chercherait les responsables.
Dans le district de Puri Brahmagiri, la police a découvert, quelques jours plus tôt, un vrai arsenal comprenant une cinquantaine de grenades et des caisses de dynamite, dans le village de Gambhari.
Fides précise que, selon ses sources, les explosifs étaient prêts pour déchaîner une nouvelle vague anti-chrétienne en Orissa.