Le pape souhaite en effet « mieux connaître la position juridique et les activités de l’Institut » pour permettre « une meilleure harmonisation de celui-ci avec la mission de l’Église universelle et du Siège apostolique », précise un communiqué.
L’objectif de la Commission est de « recueillir des informations sur la marche de l’institut et d’en présenter les résultats au pape ».
Elle est instituée « à la lumière des nécessités d’introduire des réformes dans les institutions qui aident le Saint-Siège », peut-on lire dans le chirographe.
La commission comprend 5 membres, dont une femme laïque : le cardinal Raffele Farina, président ; Mgr Peter Bryan Wells, secrétaire ; le cardinal Jean-Louis Tauran ; Mgr Juan Ignacio Arrieta Ochoa de Chinchetru, coordinateur ; le professeur de droit Mary Ann Glendon.
Le pape François précise qu’il se situe dans la perspective de Jean-Paul II, qui en 1990 avait érigé l’Institut pour les œuvres de religion avec une personnalité juridique publique afin de « rendre les structures et les activités de l’Institut plus adaptées aux exigences de notre temps » mais aussi de Benoît XVI qui souhaitait « permettre aux principes de l’Évangile de pénétrer aussi les activités de nature économique et financière ».
Il invite les Organes de l’Institut et son personnel, ainsi que « les supérieurs, les membres et officiels des dicastères de la curie romaine et des autres organismes qui leur sont attachés », à collaborer avec la Commission.
Hélène Ginabat, avec Anne Kurian
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