devaient faire face à de nombreux défis et étaient en minorité. Aujourd’hui, après des siècles d’histoire, nous sommes encore en minorité et devons affronter de nombreux défis. De la perspective d’un Maronite qui vit aux États-Unis, chaque fois que je me rends au Moyen-Orient, je constate avec grande satisfaction combien les catholiques réussissent à faire une différence profonde dans les vies de ceux qui les entourent. Les écoles, les universités, les hôpitaux, les cliniques, les centres de réhabilitation pour les toxicomanes, les hospices, les orphelinats, ainsi que les autres structures qu’ils gèrent, sont ouverts à tous, musulmans, juifs et chrétiens. Ces Catholiques sont le “sel de la terre” et la “lumière du monde” (Mt 5, 13-14). Tout comme les premiers Chrétiens, nous aussi nous affrontons des défis qui semblent insurmontables, et nos chances de succès sont très minces. Mais nous vivons dans la foi, non dans la vision (2Co 5, 7). Nous pourrions ne pas réussir à convaincre, avec des mots, nos voisins musulmans ou juifs que notre présence est vraiment une bénédiction pour eux, mais nous disposons du même antidote qui a aidé les premiers Chrétiens à survivre et à surmonter tous les défis: la participation au généreux Esprit Saint de Dieu et l’amour apostolique réciproque qui a le pouvoir de nous rendre, une fois encore, capables d’être “un seul coeur et une seule âme” (Ac 4, 32).
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