En effet, l'IOR fait partie des instruments du Saint-Siège dont la mission est examinée par le groupe de cardinaux chargés de présenter au pape une proposition de réorganisation, ce qui explique le caractère temporaire cette nomination, en attendant les décisions, annoncées pour octobre.
La nomination suit celle, par Benoît XVI, le 15 février dernier, du nouveau président du Conseil d’administration, l'avocat d’affaires allemand et industriel, Ernst von Freyberg (cf. Zenit du 15 février 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/finances-du-vatican-benoit-xvi-acheve-sa-reforme).
Pour le nouveau président, l'IOR a pour vocation de "servir l'Eglise", sans "but lucratif" (cf. Zenit du 31 mai 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/finances-du-vatican-une-facon-de-servir-l-eglise).
Les statuts de l’IOR confèrent au prélat de l'Institut la tâche d'être le secrétaire des rencontres de la Commission cardinalice et il assiste aux réunions du Conseil d'administration – dit Conseil de "surintendance".
Mgr Ricca est donc à la fois un médiateur et un intermédiaire, explique le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège: cette charge est en outre attribuée "par intérim", étant donné la réflexion en cours lancée par le pape sur les structures du Vatican.
Le nouveau prélat, 57 ans, italien, est un diplomate de formation. Il travaille à la "première section" de la Secrétairerie d’Etat et il dirige la Maison Sainte-Marthe, résidence du pape François.
Son prédécesseur à l'IOR, Mgr Piero Pioppo, a été nommé par Benoît XVI, en 2010, nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale.
zenit