Recevoir ce prix en « ce moment de grande épreuve » où nous sommes « éprouvés dans notre vie et dans notre foi » nous donne « une nouvelle impulsion, de la force », a ajouté Mgr Sako.
Pax Christi International a remis ce prix à l'archevêque de Kirkouk, le 8 décembre dernier à Paris, au siège de la Conférence épiscopale de France, le reconnaissant comme « un défenseur de premier plan des minorités menacées et un avocat ardent du processus difficile de démocratisation et de réconciliation en Irak ».
Interrogé sur Radio Vatican, le haut prélat irakien a estimé que ce prix n'était pas uniquement pour lui mais aussi « pour l'Irak qui vit cette situation difficile » et pour les « chrétiens d'Irak ».
Mgr Sako a aussi évoqué l'importance du « dialogue », de « l'ouverture vers la paix » et du « respect de l'autre ».
« Ce prix arrive à la veille de Noël et nos frères musulmans ont aussi fêté l'Aïd el Kabir, la fête du sacrifice : pour nous Noël est la fête de la paix et le message du ciel est ‘paix sur terre' », a-t-il ajouté.
Avec force, il a rappelé que « la paix est une exigence incontournable de notre vie », qu'elle est même « un besoin ». « Nous sommes tous appelés à être constructeurs de paix », a-t-il lancé.
« Ce prix invite tous les chrétiens et tous les Irakiens à réaliser la paix, à promouvoir la stabilité. Sans paix il n'y a pas de vie, il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de dignité ! », a ajouté Mgr Sako.