menaces qui pèsent sur la communauté chrétienne, un mois et demi après le massacre survenu à la cathédrale syro catholique de Bagdad, faisant 58 morts et plus de 70 blessés.
Ces murs, percés de points d'accès contrôlés par la police pour permettre aux fidèles d'entrer dans les églises, révèlent la détermination du gouvernement à user de tous les moyens possibles pour éviter que ce genre de massacre ne se répète.
Généralement, les célébrations de Noël ont lieu dans les églises et les parcs mais cette année les responsables ecclésiastiques ont conseillé à leurs fidèles de limiter les festivités de manière à réduire au maximum les risques d'insécurité.
L'évêque d'Erbil, dans le nord de l'Irak, Mgr Bashar Warda, reconnaît que le gouvernement fait des efforts pour garantir leur sécurité mais qu'un climat d'incertitude et de grande tristesse règne parmi les fidèles, malgré tout déterminés à célébrer Noël par tous les moyens mis à leur disposition.
Dans un entretien avec l'association catholique internationale Aide à l'Eglise en Détresse (AED), l'évêque rend compte de la situation des chrétiens à l'approche des fêtes de Noël, soulignant qu' « une sorte de désespoir » habite les fidèles, encore sous le choc depuis le massacre à l'église de Bagdad.
Des commentaires qui arrivent après l'annonce, la semaine dernière, qu'au moins 2000 chrétiens de Mossoul et Bagdad ont quitté leurs maisons dans les dernières semaines afin de fuir l'intimidation et la violence continues dont ils sont victimes.
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