Benoît XVI encourage les responsables de l'école catholique en Italie à continuer de promouvoir l'égalité effective entre écoles d'Etat et écoles « paritaires », de façon à garantir aux parents la « liberté de choix » dans l'éducation de leurs enfants.
Benoît XVI a reçu jeudi matin les délégués de l'école catholique en audience à Castel Gandolfo à l'occasion du congrès organisé ce 25 septembre et demain 26 septembre, sur le thème : « Au-delà de l'urgence éducative, l'école catholique au service des jeunes ». Une rencontre qui marque le Xe anniversaire de fondation du Centre d'Etudes pour l'Ecole catholique institué par la conférence épiscopale italienne.
Benoît XVI a salué le « précieux service qui, avec l'école catholique, est rendu à l'évangélisation de la jeunesse, et du monde de la culture ».
En outre, le pape a indiqué 5 pistes, comme 5 missions de l'école catholique en Italie : la diffusion d'une culture visant à caractériser la pédagogie de l'école catholique en conformité avec la finalité de l'éducation chrétienne ; l'observation et la récolte de données sur la situation de l'école et la mise en route de nouvelles recherches pour approfondir l'urgence éducative ; une plus grande collaboration entre les différentes réalités qui s'occupent de l'école et l'approfondissement de la culture de la « parité » qui, disait le pape, « n'est pas toujours appréciée et même marquée par des interprétations équivoques ».
L'Eglise italienne réclame en effet la « parité » entre école catholique et école d'Etat, pour garantir la liberté de choix éducatif des parents.
Le pape a félicité le Centre d'études pour le travail accompli. Il a mentionné les documents de l'épiscopat italien en la matière, soulignant le lien entre « annonce de la foi et promotion de l'homme ».
« Pour être choisie et appréciée, il faut que l'école catholique soit connue dans son intention pédagogique, a fait observer le pape. Il est nécessaire que l'on ait une conscience mûre non seulement de son identité ecclésiale et de son projet culturel, mais aussi de sa signification civique, qui doit être considérée non comme la défense d'un intérêt partisan, mais comme une contribution précieuse à l'édification du bien commun de la société italienne ».
En Italie, l'école catholique jouit du soutien de différentes associations et universités, en collaboration avec la conférence des évêques : une collaboration qui a conduit à la « croissance » de l'école catholique au cours de ces dix années et dans de nombreuses régions, a constaté Benoît XVI, tout en reconnaissant des situations « difficiles et parfois même critiques ».
Benoît XVI souhaite la poursuite de ce « renouveau » et ceci pour « le bien des jeunes et du pays », et invite pour cela à « offrir une égalité effective entre les écoles de l'Etat et les écoles « paritaires » de façon à permettre aux parents une égale liberté de choix quant à l'école ».
Radio Vatican rappelle que l'école catholique italienne représente 9 % du système scolaire du pays. Elles sont regroupées en Fédération des écoles maternelles (7000 écoles, 700.000 enfants), La Fédération des instituts d'activité éducative (2667 écoles) et la Confédération nationale de formation continue professionnelle (269 centres de formation).
ROME, Jeudi 25 septembre 2008 (ZENIT.org)