Le sénateur Stefano De Lillo, qui fait partie des promoteurs de l’Association, a annoncé que le Groupe avait dépassé le chiffre de 70 participants, sénateurs et députés confondus. Il a proposé également une série d’initiatives.
Première initiative : la demande au président du Sénat de programmer le vote définitif pour l’approbation du décret-loi sur les déclarations anticipées de traitement (DAT). Il s’agit d’une proposition de loi, déjà discutée au Sénat et à la Chambre des députés, pour contrer d’éventuels autres cas d’euthanasie comme celle d’Eluana Englaro.
Le sénateur Raffaele Calabrò, premier signataire de la proposition de loi, a expliqué qu’après de nombreuses discussions, amendements et modifications, le décret-loi est à présent au Sénat, dans l’attente du vote décisif pour la promulgation.
Bien que le projet de loi voté à la Chambre des députés ne soit pas exactement celui voté par le Sénat en première instance, si l’on n’arrive pas à une conclusion, tout le travail accompli jusqu’ici se révèlerait inutile, selon Raffaele Calabrò.
La demande de programmation du vote sur le projet de loi relatif au DAT, a été soutenue également par Domenico Di Virgilio, président des Médecins catholiques.
Deuxième initiative : Stefano De Lillo a demandé également la programmation du projet de loi n.2206, relatif aux normes en faveur des travailleurs qui assistent des proches gravement handicapés, déjà voté avec la loi de finances, le 21 mai 2010.
Il s’agit d’une loi qui favoriserait la pré-retraite des parents ou enfants qui assistent des personnes handicapées et/ou gravement malades.
Troisième initiative : à l’unanimité, les participants souhaitent l’institution d’une Journée nationale pour la Vie, signifiant que le niveau de civilisation d’une nation se mesure par la défense de la vie naissante, comme l’a souligné le sénateur Oreste Tofani. Ignazio Abrignani a demandé la formulation d’une charte des valeurs où la défense de la vie soit le premier des droits de l’homme à proclamer et à défendre.
Par ailleurs, le docteur Anna Fusina a soulevé le problème représenté par les pilules abortives comme Ella One et Esmya, dont la libre distribution est objet de discussion. Stefano De Lillo a mentionné à ce sujet une question parlementaire de Mme Paola Binetti, ex-présidente de « Scienza & Vita » (« Science & Vie »), qui dénonçait l’utilisation de certains principes actifs comme abortifs, alors qu’ils étaient à l’origine diffusés pour soigner certaines maladies.
C’est en effet ce qui s’est passé pour le Cytotec, initialement utilisé pour soigner l’ulcère et utilisé aujourd’hui comme abortif clandestin, ainsi que l’Ulipristal acétate, utilisé pour le traitement préopératoire des fibromes utérins et à présent principe de base des pilules abortives.
Finalement, contre de telles actions favorisant l’avortement, les participants ont réaffirmé la nécessité de défendre la culture de la vie.
[Traduit par Anne Kurian]zenit