« De sa propre initiative », rapporte un communiqué du Saint-Siège, le pape François a téléphoné à Giorgio Napolitano, mercredi 24 avril 2013, aux alentours de 18h, pour le remercier du télégramme de vux que le président lui avait adressé pour sa fête 23 avril.
Selon la même source, le pape lui a adressé ces paroles : « Je vous ai appelé, Monsieur le Président, pour vous remercier pour votre exemple. Vous avez été un exemple pour moi. Par votre comportement, vous avez rendu vivant le principe fondamental de la cohabitation : que lunité est supérieure au conflit. Je suis ému par votre décision ».
Quelques jours auparavant, le pape avait déjà écrit au président tout juste réélu, en lui souhaitant de « continuer [son] action éclairée et sage soutenu par la coopération responsable de tous » (cf. Zenit du 20 avril 2013).
Issu du parti communiste italien, le président Girogio Napolitano, 87 ans, a accepté un second mandat, alors qu'après 5 tours de scrutin, le Parlement et les grands électeurs n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un autre nom.
Il a été élu au tour suivant son acceptation de revenir en lice. Mais pas à n'importe quel prix: il vient de confier à M. Enrico Letta, 46 ans, la charge de former un gouvernement. Ce qui n'a pas été possible depuis les législatives, il y a deux mois.
L'enjeu est donc, comme le souligne le pape François, l'unité du pays en proie à une crise économique et sociale grave qui voit quasi chaque semaine des suicides de chefs d'entreprise qui n'arrivent plus à trouver de solutions. Pour le président Napolitano la priorité, ce ne sont pas les luttes politiques qu'il invite à laisser de côté, mais le bien commun des Italiens, des familles.
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