Le pape a en effet rencontré les six évêques italiens de la Ligurie, en visite “ad Limina”, sous la conduite du cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne (Cei), ce 15 février 2013, au Vatican.
La figure de Pierre ne décline pas
La rencontre s’est déroulée dans « un climat chargé d’affection et d’émotion », rapporte Mgr Alberto Maria Careggio, évêque de Ventimiglia-San Remo, au micro de Radio Vatican : « nous attendions tous de pouvoir voir le Saint Père. Nous l’avons trouvé très serein ».
Le pape a d'ailleurs « affirmé que la figure de Pierre ne décline pas, et de ce fait nous a exhortés à rester unis à l’Eglise et à prier, car la promesse de Jésus à Pierre est une promesse qui tient », fait observer l’évêque.
De même, « la figure du pape Benoît ne disparait pas, dans le sens où il reste dans nos cœurs », souligne le cardinal Bagnasco de son côté.
Confiant que les voix des participants ont plusieurs fois flanché sous le coup de l’émotion, le cardinal estime que « c’est une belle chose, qui exprime combien le pape est entré dans le cœur des évêques et du peuple de Dieu ».
Et si ce « voile de tristesse, de mélancolie, est naturel, très humain », il est cependant vécu « à l’horizon de la foi », dans la certitude que « le Seigneur conduit l’Eglise, il est le Pasteur des pasteurs, et l’Eglise est solide car elle est dans les mains de son Seigneur ».
Regarder le monde à partir du positif
Benoît XVI « a été très attentif aux problèmes de nos diocèses, en s’intéressant aux détails », ajoute le cardinal : « il nous a écoutés avec la même amabilité que les autres fois ».
« Il nous a beaucoup encouragés à poursuivre le ministère pastoral dans nos diocèses; à ne jamais nous décourager, car si les défis sont grands, Dieu est plus grand encore ».
Plus d’une fois, entendant des éléments positifs, le pape insistait : « ce sont des signes que Dieu est présent, qu’il ne nous abandonne jamais, que c’est Lui qui conduit son Eglise à travers nous pasteurs ».
Benoît XVI a exhorté à « toujours partir des signes de la présence de Dieu » et à partir de là à « regarder la réalité entière, y compris les aspects problématiques », rapporte le cardinal.
« Partir du positif » est un « acte de justice », insiste-t-il : « c’est un acte de foi et de justice envers l’action de Dieu », qui est « toujours avec nous ».
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