Dans un communiqué publié au lendemain de la destruction de 94 embryons congelés au centre de procréation médicalement assistée de l’hôpital S. Filippo Neri, à Rome, dû à un dysfonctionnement du système de refroidissement, l’association tient à faire un état des lieux de la situation à laquelle sont soumises ces nouvelles vies.
« Chaque jour, dans les centres de fécondation artificielle, des embryons humains meurent ou sont supprimés », commence d’emblée l’association.
Mais ce sont des dizaines de milliers d’embryons humains congelés qui, en Italie, attendent d’être accueillis par un père et une mère, ajoute-elle, qualifiant d’ « absurde » cette situation « dans laquelle se trouvent certains de nos semblables, appelés à la vie non par un geste d’amour d’une mère ou d’un père mais par le geste mécanique d’un biologiste dans une éprouvette stérile ».
Beaucoup d’entre eux, poursuit l’association, « trouveront la mort à cause de l’échec de ces techniques, trouvant la mort dès leur décongélation, d’autres ne survivront que quelques jours ». Et puis il y a ceux qui « arriveront à naître et à surmonter définitivement cet état indigne ».
Après l’incident survenu dans cet hôpital de Rome, l’association, fondée dans les années 70 par le prêtre italien Oreste Benzi, du diocèse de Rimini, et reconnue officiellement par le Saint-Siège en 1998, estime que le moment est propice pour « réfléchir à cette situation » et « trouver une solution » pour chacun de ces embryons en attente.
La Communauté pape Jean XXIII appelle les institutions à « ne pas oublier le sort des plus petits, faibles et innocents parmi nos semblables, en leur donnant une protection adéquate et au moins une espérance de vie », prenant acte que des pannes aux systèmes de réfrigération, pourraient se reproduire et provoquer d’autres massacres.
Mais elle invite aussi les couples, parents d’enfants congelés à l’état embryonnaire à les prendre en charge, en les accueillant au plus vite ».
Enfin, l’association, dans son communiqué, exprime sa solidarité aux parents qui ont subi la mort de leurs enfants, les invitant à réclamer leur dépouille pour procéder à leur sépulture : un droit qui leur est reconnu en Italie.
En mémoire de ces petites victimes, l’association a organisé mardi matin, 3 avril, une rencontre de prière devant l’hôpital Infermi de Rimini.
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