Cette initiative du mouvement italien du Renouveau dans l’Esprit (RNS) est réalisée sous le haut patronage du Conseil pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation, dans le cadre de l’Année de la Foi, instituée par Benoît XVI.
Il s’agit d’un projet itinérant « non confessionnel » dont le but principal est de répondre au défi de la nouvelle évangélisation, selon les termes des organisateurs de ce cycle de rencontres.
Centrée sur le verset 3 du livre de l’Exode « Tu n’auras pas d’autres dieux que moi » , l’étape romaine de samedi prochain aura pour cadre la Place du Peuple, au centre-ville.
Un message vidéo de Benoît XVI introduira la soirée, à 20 h 30, en présence du cardinal vicaire du pape pour le diocèse de Rome, Agostino Vallini, du président du mouvement du Renouveau italien, Salvatore Martinez, et du maire de la ville, Gianni Alemanno.
« Ce projet s’appuie surtout sur la force du témoignage, et le choix des 10 « places » entend représenter une foi qui franchit le seuil des églises pour se glisser au milieu des foules, en se servant d’instruments comme la culture, la musique, le spectacle », a expliqué Mgr José Octavio Ruiz Arenas, secrétaire – « numéro deux » – du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, au cours d’une conférence de presse, mardi 4 septembre, à Rome.
Mgr Ruiz Arenas a comparé cette initiative à celle du « Parvis des Gentils », lancée par le Conseil pontifical de la culture, pour le dialogue entre croyants et non-croyants : il s’agit de deux initiatives dont les caractéristiques communes sont propres à une Eglise qui « ne s’enferme pas sur elle-même et ne parle pas aux seuls croyants », donc bien dans l’esprit d’une Nouvelle évangélisation.
Pour sa part, Salvatore Martinez, a évoqué le thème commun aux dix rendez-vous du projet : « Quand l’amour donne un sens à ta vie ». Un thème qui vient se mêler à un autre thème cher à l’Eglise, celui de « l’urgence éducative », avec cette question : « Quelles valeurs peuvent redonner de la citoyenneté à l’amour ? »
Le président du RNS a par ailleurs insisté sur la valeur concrète et symbolique de la « place » – « piazza » – comme lieu de rencontre pacifique entre les personnes, où il est possible de proposer des évènements de vie positifs et pas seulement des occasions pour protester.
Les « places » d’Italie se transformeront donc en lieux d’évangélisation, là où le mot « évangélisation » signifie en premier lieu « humaniser », soit « rendre l’humain aux humains », a ajouté Salvatore Martinez.
Le maire de Rome a qualifié l’évènement des « Dix Places » d’évènement « inédit », le comparant à une « sorte de petit jubilé » destiné à susciter un peu de « scandale salutaire », et voyant en lui une bonne occasion de « réflexion sur les valeurs fondamentales ».
Les prochaines étapes du projet « Dix places pour dix commandements » auront lieu simultanément à Naples, place du Plébiscite, sur le thème : « Honorer son père et sa mère »; et à Vérone, place des Signori sur le thème : « Ne pas prononcer le nom de Dieu en vain », le samedi 15 septembre au soir.
Les événements successifs se tiendront entre juin et septembre de l’année prochaine à Turin, Palerme, Bari, Cagliari, Florence, Gênes, Milan et Bologne, dans le souci de répondre à l’appel du pape de soutenir par des initiatives l’Année de la Foi qu’il doit ouvrir officiellement en octobre prochain.
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