« Dans l’Evangile (Luc 21,29-33), Jésus ne se met pas en colère, mais il fait semblant quand les disciples ne comprennent pas les choses. Il dit à ceux d’Emmaüs : ‘Comme votre cœur est long à croire’… celui qui ne comprend pas les choses de Dieu est comme ça ».
En réalité, Dieu veut que l’homme « comprenne ce qui arrive : ce qui se passe dans son coeur, ce qui se passe dans sa vie, ce qui se passe dans le monde, dans l’histoire », c’est-à-dire comprendre « les signes des temps ».
Ainsi il est bon de « se demander devant Dieu : 'Mais pourquoi ceci, pourquoi cela, pourquoi est-ce que cela arrive ?' ».
« Jésus demande de penser librement, de penser pour comprendre ce qui arrive… la pensée libre, la pensée d’un homme et d’une femme qui font partie du peuple de Dieu … c’est le salut : se faire peuple, peuple de Dieu, avoir la liberté ».
« Au contraire, l’esprit du monde fait d’autres propositions, car il ne nous veut pas peuple : il nous veut masse, sans pensée, sans liberté. L’esprit du monde veut faire emprunter une route d’uniformité » comme si l’homme « n’avait pas la capacité de penser par soi-même ».
L’esprit du monde souhaite « la pensée uniforme, la pensée égale, la pensée faible… il propose une pensée prêt-à-porter, selon ses goûts ». Il traite l’homme « comme une personne non libre ».
La route du chrétien, c’est d’avancer « toujours avec l’esprit d’intelligence, pour comprendre les signes des temps » : « non pas une pensée faible, une pensée uniforme mais une pensée selon Dieu, une pensée d’esprit, de cœur et d’âme ».
Mais « seul ce n’est pas possible ». L’homme a « besoin de l’aide du Seigneur pour comprendre les signes des temps ». C’est en effet l’Esprit-Saint qui « donne ce don de l’intelligence pour comprendre ces signes ».
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