l'hebdomadaire d'information du Centre de télévision du Vatican.
Et Benoît XVI, relève-t-il, « qui a été pendant plus de deux décennies un de ses plus proches collaborateurs, est le premier pape des temps modernes qui a pu proclamer bienheureux son prédécesseur ».
Dès sa première interview à la télévision polonaise, quelques mois après la mort de Jean-Paul II, rappelle le père Lombardi, Benoît XVI, a mis en avant le fait que son prédécesseur avait su créer, dans le monde, une nouvelle sensibilité au besoin de dimension religieuse chez l'homme », et que « tous les chrétiens reconnaissaient, malgré les différences, que l'évêque de Rome était le porte-parole de la chrétienté et qu'il était aussi pour les autres religions, le porte-parole des grandes valeurs de l'humanité ».
Jean-Paul II « a su enthousiasmer les jeunes pour le Christ ». Et cet enthousiasme pour le Christ et pour l'Église, voire même pour des valeurs difficiles, seule une personnalité avec un charisme comme le sien pouvait l'obtenir ; lui seul pouvait arriver de cette façon-là à mobiliser la jeunesse du monde pour la cause de Dieu et pour l'amour du Christ ».
Enfin, souligne le porte-parole du Saint-Siège, « il était l'homme du Concile. Il nous aide à être vraiment l'Église de notre temps et l'Église de demain ». Dès le premier jour de son pontificat, Benoît XVI a mis au cœur de ses priorités : « Dieu, Jésus Christ, l'unité des chrétiens, le dialogue entre les religions pour le bien de la personne et de l'humanité toute entière », dont il a hérité de son prédécesseur.
Un héritage dont il tire des indications concrètes, conclut-il, qui constitue aussi une puissante source d'inspiration, puisant à son témoignage et sa présence spirituelle vivante et permanente dans la marche du peuple de Dieu ».
zenit