Le journaliste syrien Mohammad Daghmache, qui travaille pour la chaîne télévisée al-Arabiya, aurait été retenu hier dans l’après-midi par la Sûreté générale pendant près de deux heures à l’Aéroport international de Beyrouth,
alors qu’il rentrait de Turquie avec une équipe de la télévision. Il se serait ensuite envolé pour Dubaï après avoir été relâché. Le frère du journaliste a précisé au site d’information Now Lebanon que la SG a arrêté ce dernier vers 15h, hier, « tout en laissant passer ses collègues, sans problème ».
Dénonçant cet incident, l’association Journalistes contre la violence a exprimé une nouvelle fois son « refus total de toutes les méthodes d’interdiction et de répression », appelant la SG à « préciser chaque procédure prise, parce que le défaut de clarification laisse penser que l’interdiction est motivée par des considérations politiques et non légales, ce qui ne peut que nuire à l’image du Liban, en prouvant qu’il est sous la tutelle iranienne ».
Dénonçant cet incident, l’association Journalistes contre la violence a exprimé une nouvelle fois son « refus total de toutes les méthodes d’interdiction et de répression », appelant la SG à « préciser chaque procédure prise, parce que le défaut de clarification laisse penser que l’interdiction est motivée par des considérations politiques et non légales, ce qui ne peut que nuire à l’image du Liban, en prouvant qu’il est sous la tutelle iranienne ».
Des sources de la SG citées par l’agence al-Markaziya ont démenti « la prétendue interdiction d’entrée à Beyrouth du reporter d’al-Arabiya Mohammad Daghmache ». Ces sources ont veillé néanmoins à apporter les précisions suivantes : le journaliste et ses collègues « sont arrivés à Beyrouth sans visa ». « Mohammad Daghmache a refusé d’attendre la procédure de routine qui s’applique à tout ressortissant arabe qui arrive à l’AIB sans visa d’entrée au Liban. Il s’en est alors pris aux responsables, menaçant d’user de son statut de journaliste pour attenter à la réputation des services de sécurité de l’aéroport. Lorsqu’il a finalement obtenu son permis d’entrée, par une décision émanant du directeur de la SG, le général Abbas Ibrahim, il s’est excusé pour ses propos, avant de poursuivre les formalités de manière légale et normale. » Et la source de la Sûreté générale de conclure : « Le journaliste syrien se trouve aujourd’hui à Beyrouth dans les meilleures conditions, et tout ce qui a été rapporté sur son départ du Liban est sans fondement. »
À ces deux versions s’ajoute un autre élément à prendre en compte, mentionné par le site Now Lebanon. La SG aurait en effet détenu la semaine dernière un autre journaliste syrien, avant de lui interdire l’entrée en territoire libanais. Ce journaliste a précisé, sous couvert d’anonymat, que « cette interdiction était liée à un tampon de l’Armée syrienne libre apposée sur son passeport, même si la SG avait affirmé que sa décision était motivée par des considérations liées aux intérêts de l’État ».
À ces deux versions s’ajoute un autre élément à prendre en compte, mentionné par le site Now Lebanon. La SG aurait en effet détenu la semaine dernière un autre journaliste syrien, avant de lui interdire l’entrée en territoire libanais. Ce journaliste a précisé, sous couvert d’anonymat, que « cette interdiction était liée à un tampon de l’Armée syrienne libre apposée sur son passeport, même si la SG avait affirmé que sa décision était motivée par des considérations liées aux intérêts de l’État ».
L'orient le jour