La fréquence des cas de censure – « officielle » ou de facto – sur la scène culturelle libanaise, avec l’interdiction déjà de deux films en moins d’une semaine, le documentaire Green Days de la réalisatrice iranienne Hana Makhmalbaf
et le film Chou Sar de De Gaulle Eid sur la guerre civile libanaise, a incité hier l’ONG Journalistes contre la violence à appeler toutes les parties concernées au niveau de la société civile, du monde artistique et de la sphère politique à participer ensemble au lancement, tout prochainement, d’une « campagne nationale pour l’abolition de la censure ».
L’ONG entend ainsi initier une dynamique pour mettre fin à ce fléau que constitue la censure a priori, laquelle porte directement atteinte non seulement aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux libertés publiques, mais aussi à l’émancipation même de toute citoyenneté et, en définitive, de la société, puisqu’elle brise le principe même sur lequel est érigée la citoyenneté : la volonté, la liberté de choix. D’autant que Journalistes contre la violence craint, avec la mise en place du nouveau cabinet, un retour en force des pratiques répressives caractéristiques de l’ère de la tutelle syrienne, non plus au niveau de la scène culturelle seulement, mais plus généralement au niveau des libertés publiques. Et c’est aussi toute l’image et la réputation du Liban qui sont ternies à l’étranger par ce genre de pratiques.
L’ONG entend ainsi initier une dynamique pour mettre fin à ce fléau que constitue la censure a priori, laquelle porte directement atteinte non seulement aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux libertés publiques, mais aussi à l’émancipation même de toute citoyenneté et, en définitive, de la société, puisqu’elle brise le principe même sur lequel est érigée la citoyenneté : la volonté, la liberté de choix. D’autant que Journalistes contre la violence craint, avec la mise en place du nouveau cabinet, un retour en force des pratiques répressives caractéristiques de l’ère de la tutelle syrienne, non plus au niveau de la scène culturelle seulement, mais plus généralement au niveau des libertés publiques. Et c’est aussi toute l’image et la réputation du Liban qui sont ternies à l’étranger par ce genre de pratiques.
L'orient le jour