L’association « Journalistes contre la violence » a appelé hier les autorités judiciaires concernées à cesser les poursuites contre les comédiens Edmund Hadded et Rawya el-Chab. Les deux jeunes acteurs avaient été accusés d’«attentat à la pudeur»
à la suite d’un sketch de stand-up comedy, dans le cadre d’une représentation pour une collecte de fonds humanitaires en 2009.
« Les poursuites contre Hadded et Chab sont déplacées et constituent, même indirectement, une atteinte à la liberté individuelle, aux libertés publiques et aux libertés culturelles. Ces atteintes se poursuivent depuis la formation de ce gouvernement, qui est inféodé au Hezbollah, lequel met son poids dans la balance pour changer le visage du Liban », indique l’association dans un communiqué.
« Les poursuites contre Hadded et Chab sont déplacées et constituent, même indirectement, une atteinte à la liberté individuelle, aux libertés publiques et aux libertés culturelles. Ces atteintes se poursuivent depuis la formation de ce gouvernement, qui est inféodé au Hezbollah, lequel met son poids dans la balance pour changer le visage du Liban », indique l’association dans un communiqué.
« Au lieu d’encourager la jeunesse libanaise à manifester son talent afin de profiter de son élan de créativité, les autorités sont en train de la pousser à l’émigration », souligne «Journalistes contre la violence ». « En contrepartie, elles ont détourné leur regard des séances du Parlement, la semaine dernière, qui ont été, elles, le théâtre de toutes les menaces d’une nouvelle guerre civile, sans parler de la décadence manifestée sur le plan moral par la plupart des orateurs du 8 Mars… », ajoute « Journalistes contre la violence ».
L'orient le jour