الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان اوسيب – لبنان
L’Association Journalistes contre la violence a condamné l’annulation par la chanteuse italo-belge Lara Fabian de ses deux concerts au Liban, qui devaient se tenir les 14 et 15 février,
et ce au terme d’une campagne organisée par des « militants hystériques » qui l’ont accusée d’être « pro-israélienne ».
Journalistes contre la violence a dénoncé dans un communiqué ces « campagnes suspectes qui ne portent aucune atteinte à Israël et n’ont aucune influence sur ce pays, mais qui ont au contraire de graves répercussions sur l’image et la réputation du Liban à l’étranger ». « D’autant que l’un des objectifs des organisateurs est d’isoler le Liban du monde et d’en faire ce que le commandant en chef de la brigade al-Quds au sein des pasdaran, le général Kassem Suleimani, souhaiterait en faire, par le biais de la mise en place de l’autorité du wilayet el-faqih au Liban », ajoute l’association dans son communiqué.
Journalistes contre la violence a dénoncé dans un communiqué ces « campagnes suspectes qui ne portent aucune atteinte à Israël et n’ont aucune influence sur ce pays, mais qui ont au contraire de graves répercussions sur l’image et la réputation du Liban à l’étranger ». « D’autant que l’un des objectifs des organisateurs est d’isoler le Liban du monde et d’en faire ce que le commandant en chef de la brigade al-Quds au sein des pasdaran, le général Kassem Suleimani, souhaiterait en faire, par le biais de la mise en place de l’autorité du wilayet el-faqih au Liban », ajoute l’association dans son communiqué.
« L’association estime que Lara Fabian est la nouvelle victime des organisateurs d’une campagne de terrorisme moral et intellectuel et font assumer aux autorités libanaises concernées la responsabilité de l’annulation de ce concert et de l’atteinte à la réputation du Liban, ajoute le communiqué. Ces autorités auraient mieux fait d’annoncer qu’elle prendrait les mesures sécuritaires nécessaires pour protéger les deux représentations, ce qu’elles n’ont pas fait, comme d’habitude, face aux forces et aux organisations rétrogrades qui n’ont aucun lien avec le Liban, sa culture et son rôle, ces forces qui continuent de brandir des slogans obscurantistes comme celui de faire échec à la normalisation culturelle avec l’État sioniste, ou encore des équations obscures comme celle de “l’armée, le peuple et la résistance”, entre autres symphonies pathétiques et ennuyeuses dont le seul but est de faire de Beyrouth un clone du régime au pouvoir à Téhéran », note enfin Journalistes contre la violence.
L'orient le jour
