Mgr Gérard Defois, archevêque émérite de Lille, devient président de « Justice et Paix Europe » et annonce, depuis Belgrade, en Serbie, sa volonté de « travailler à de nouvelles solidarités européennes ».
Les Journées d'étude des Commissions Justice et Paix des pays d'Europe ont en effet eu lieu du vendredi 26 au dimanche 28 septembre à Belgrade, en Serbie.
L'Assemblée générale de Justice et Paix Europe s'est tenue lundi 29 septembre dans la même ville.
Les participants à la rencontre annuelle ont travaillé en particulier sur les relations serbo-albanaise et serbo-croate. Des délégations se sont rendues à Pristina et Mitrovica au Kosovo ainsi qu'à Vukovar en Croatie dans la journée du 27 septembre. Elles ont rencontré des membres des diverses communautés serbe, croate et albanaise.
Mgr Hodshevar, (archevêque de l'Eglise catholique en Serbie), Mgr Irinei (évêque de l'Eglise orthodoxe de Serbie) et le Mufti Jusufspahic ont tous trois participé à une table ronde animée par Mgr Leo Schwartz, évêque auxiliaire de Trêves et président de Justice et Paix Europe jusqu'à fin septembre. Leurs échanges portaient sur la Serbie, « un pays en route vers la paix avec ses voisins et avec lui-même ».
Comme prévu, la France préside Justice et Paix Europe depuis lundi 29 septembre et pour une durée de trois ans. Mgr Gérard Defois, archevêque émérite de Lille, et Marie-Laure Denès, op, secrétaire générale de Justice et Paix France, sont devenus respectivement Président et secrétaire générale de Justice et Paix Europe.
Pour poursuivre vers la réconciliation et la paix dans toute l'Europe, la nouvelle présidence de Justice et Paix Europe souhaite s'appuyer sur « de nouvelles solidarités qui cimentent le désir de vivre ensemble sur le continent européen et, au-delà, avec le reste du monde ». Comme l'a exprimé Mgr Gérard Defois dans son discours du lundi 29 septembre, l'Europe doit répondre à un triple défi : la solidarité économique, la solidarité politique et l'ouverture culturelle et spirituelle.
« Alors que le brassage des populations donne au vieux continent un visage plus multiculturel et pluri-religieux, les tentations d'un repli identitaire sont fortes ». Il s'agit donc de « vivre la pluralité comme une richesse et non une menace ».
ROME, Mercredi 1er octobre 2008 (ZENIT.org)