La vie est sacrée, de la conception jusqu’à la mort naturelle, et l’avortement est le meurtre délibéré et direct d’un être humain. C’est ce que souligne la Conférence épiscopale du Kenya (Kec) dans une déclaration publiée
Le document a été rendu public à la veille d’une conférence sur le thème de la mortalité maternelle et de la santé reproductive, organisée les 15 et 16 septembre par l’Association médicale du Kenya (Kma).
« Le thème principal à l’agenda » de cette conférence « est l’avortement et son introduction dans les services sanitaires du pays », mettent en garde les évêques du pays qui soulignent que les intervenants ont été limités à des membres du mouvement « pro-choix ».
Les évêques du pays rappellent que « l’Eglise encourage et défend la dignité et le respect de la vie humaine selon le dessein de Dieu » alors qu’elle s’oppose « à toute initiative ou tentative de détruire ou d’aller contre le cours naturel de la vie ». En ce sens, « l’avortement est le meurtre d’un être humain et n’est jamais admissible ».
Par ailleurs, continue la note épiscopale, l’article 26 de la Constitution du Kenya affirme que « toute personne a droit à la vie » et que « l’avortement n’est pas consenti ». C’est pourquoi, « promouvoir la légalisation de l’avortement serait en contraste avec la loi suprême du pays ».
Les évêques lancent un appel fort : accepter l’avortement serait comme « un signe éloquent d’une crise extrêmement dangereuse du sens moral, de l’incapacité de distinguer le bien et le mal, même quand le droit fondamental à la vie est en jeu », affirment-ils.
En conclusion, les prélats s’opposent « au contenu et au motif de cette conférence qui va contre les enseignements de l’Eglise catholique, les valeurs traditionnelles africaines et la constitution du Kenya ». Ils invitent tous les professionnels et toutes les personnes de bonne volonté à reconnaître l’importance du droit à la vie.
Marine Soreau
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