Antélias, 24 Mai 2005
L’observateur médiatique relevant de l’Union Catholique Internationale de la Presse – Liban (UCIP Liban) a condamné les pratiques qui atteignent toujours les libertés médiatiques au Liban malgré le retrait des forces syriennes et le recouvrement de la nation de sa libre décision. Il a de même critiqué la censure du programme télévisé « Bass Mat Watan » (quand une nation meurt) et les menaces adressées à notre consoeur Nawal Nassr, et a prévenu contre le danger de continuer à appliquer l’article 68 de la loi électorale, revendiquant le ministre de l’Information à avoir une vision claire dans le domaine des masses médias. Le communiqué de l’Union a inclut ce qui suit :
Le retrait syrien et le recouvrement du Liban de sa libre décision ne se sont pas traduits dans les libertés médiatiques. La chaîne télévisée « MTV » est restée fermée, la constitution du « comité national du média » est restée inchangeable, et les menaces et les lignes rouges définissent toujours l’action des institutions médiatiques. Ces actes se sont clairement manifestés dans les indices suivants :
1 – Les critiques adressées par différentes sources aux masses médias qui ont refusé la loi électorale actuelle, et leurs accusations de confessionnalisme et d’extrémisme afin de les défendre de donner leurs remarques et d’exprimer l’avis d’une grande partie des citoyens de toutes les orientations.
2 – Les critiques et menaces adressées au programme « Bass Mat Watan » duquel la chaîne télévisée LBC a dû retrancher de grandes parties de la dernière émission, tout à fait comme il se passait sous la tutelle syrienne. Le refus des politiciens et hommes de puissance la critique constitue un acte qui nuit à l’action démocratique. En effet, les programmes critiques attirent l’attention des responsables aux erreurs afin de les corriger ; ils attirent aussi l’attention des citoyens aux mauvaises pratiques dans les domaines politiques, sociaux et vitaux, et collaborent à la sensibilisation et à l’activation de leur rôle. L’Union craint que ces méthodes soient une introduction pour arrêter tels programmes.
3 – Les menaces adressées à la journaliste Nawal Nassr à cause de ses écrits qui ont déplu à certaines parties, comme si le rôle du journaliste constituait à distribuer des éloges et à rester loin de tout ce qui déplait aux politiciens et aux hommes de puissance. Ces menaces sont strictement interdites car elles portent atteinte aux nobles traditions du journalisme au Liban, et constitue une menace à tout journaliste et toute personne de libre opinion. L’autorité Libanaise, la communauté civile et les masses médias sont invitées à faire face à toute tentative visant à terrifier les écrits libres et audacieux.
4 – La Charte de l’Honneur Médiatique patronnée par le ministre de l’Information et du Tourisme, Dr. Charles Rizk, ne dépasse pas le stade de souhait et de slogans généraux difficile à être pratiqué. Le problème des masses médias au Liban se base sur le partenariat qui a eu lieu lors de la distribution des autorisations et sur des lois vagues et ambiguës tel l’article 68 de la loi électorale ; comme il se base sur l’absence du mécanisme d’action qui active le comité national du média et le rend une association au – dessus des petits comptes politiques. Le rôle des masses médias est essentiel à tout moment dans la société et non seulement pendant la période électorale lorsque l’autorité et les parties puissantes cherchent à modeler leurs teneurs.
5 – Les masses médias libanais étaient connues dans les domaines de liberté et de démocratie, elles constituent une école unique et avancée de journalisme, et leur rôle est principal dans la sensibilisation nationale et la participation correcte et saine dans l’opération électorale et la défense des droits de l’homme, notamment les libertés publiques.
Traduit par : Joyce Tary