Antélias, 13/8/2003
L’Union Catholique Internationale de la Presse – Liban a condamné l’atteinte aux libertés personnelles et publiques au Liban, et a revendiqué la libération de l’avocat Mohamed al Moghrabi.
Le communiqué a inclut ce qui suit :
1 – L’attaque une nouvelle fois contre le Dr. Adonis Al Akra et la limitation de son mouvement et de ses idées constituent une atteinte à la liberté personnelle garantie par la Constitution libanaise. Dès lors, l’attaque contre les intellectuels ne fait pas preuve de santé dans la société.
2 – S’intègrent dans le même cadre les pressions exercées sur l’équipe technique du programme « Bass Mat Watan » (programme critique libanais) qui ont mené à annuler une de ses cérémonies. Cet évènement donne une image néfaste des libertés au Liban et de la surface d’expression donnée à l’intellectuel et à l’artiste.
3 – L’arrestation de l’avocat Mohamed Al Moghrabi après la déclaration de sa candidature au poste du bâtonnier pose plusieurs points d’interrogation, et constitue une atteinte à la société civile dans laquelle Al Moghrabi est un activiste distingué. Pour cela l’Union revendique la libération immédiate de Mohamed Al Moghrabi, surtout qu’il est une personnalité connue et ne représente aucun danger sur la société. De même, la justice peut enquêter sur l’affaire sans recourir à l’arrestation qui porte atteinte à la dignité et au poste de la personne. L’Union, en s’engageant être du côté du Barreau à Beyrouth et qui constitue une position de défense des libertés publiques au Liban, espère mettre fin à cette affaire qui nuit en même temps au syndicat et à la société civile.
Traduit par : Joyce Tary