Un communiqué de la secrétairerie d'Etat explique que la loi concernant la fraude et la contre-façon répond à « l'exigence d'adopter – conformément à ce que prévoit déjà la normative la plus avancée de l'Union européenne – un solide réseau de protection légale des billets et des monnaies en euro contre la falsification ».
Cela comporte des procédures de « retrait de la circulation de faux-billets et de fausse monnaie », le renforcement des « sanctions pénales », et des « formes de coopération » au niveau européen international.
Les billets et les monnaies européennes
Les lois concernant les billets et les pièces de monnaies européennes prévoient des dispositions relatives « à la protection du droit d'auteur sur les dessins », des règles concernant notamment les caractéristiques techniques, la circulation et la substitution et « la prévision de l'application de sanctions administratives pécuniaires en cas de violation des règles prévues.
Depuis le 1er janvier 2002, une convention monétaire de 2001, entre l'Italie (au nom de la Communauté européenne) et le Vatican, autorise l'État de la Cité du Vatican à émettre des pièces destinées à la circulation et des pièces de collection libellées en euros.
L'Italie frappe monnaie pour le Vatican
L'État de la Cité du Vatican s'engage à faire exclusivement appel à la Monnaie italienne (Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, IPZS) pour la frappe de ses pièces qui portent toutes la marque IPZS.
Les nouvelles pièces sont émises à un prix qui dépasse leur valeur faciale, car elles ne sont pas mises en circulation dans le circuit monétaire, contrairement aux lires du Vatican que l'on pouvait parfois obtenir comme monnaie à la poste vaticane par exemple. Ces pièces destinées aux collections ont un faible tirage et elles suscitent la spéculation sur le marché numismatique.
Anita S. Bourdin
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