vocations sacerdotales, religieuses et laïques au service de la nouvelle évangélisation.
Dans la Lettre de saint Paul aux Philippiens dont nous avons commençé la lecture ce dimanche dans la liturgie, a observé Benoît XVI, « se trouve un hymne au Christ qui présente déjà une synthèse complète de son mystère : incarnation, kénose, c’est-à-dire humiliation jusqu’à la mort sur la croix, et glorification ».
Alors que l’apôtre Paul se trouve en prison, « dans l’attente d’une sentence de vie ou de mort », il écrit : « Pour moi, la Vie c’est le Christ et mourir représente un gain » (Phil 1,21).
« C’est un nouveau sens de la vie, de l’existence humaine – explique le pape – qui consiste dans la communion avec Jésus-Christ vivant ; non seulement comme un personnage historique, un maître de sagesse, un leader religieux, mais aussi comme un homme où Dieu habite personnellement ».
« Sa mort et sa résurrection est la Bonne Nouvelle qui, partant de Jérusalem, est destinée à rejoindre tous les hommes et tous les peuples, et à transformer de l’intérieur toutes les cultures en les ouvrant à une vérité fondamentale : Dieu est amour, il s’est fait homme en Jésus et par son sacrifice, il a racheté l’humanité de l’esclavage du mal en lui donnant une espérance confiante ».
Aujourd’hui, « nous vivons une époque de nouvelle évangélisation. De vastes horizons s’ouvrent à l’annonce de l’Evangile alors que des régions d’antique tradition chrétienne sont appelées à redécouvrir la beauté de la foi. Les protagonistes de cette mission sont des hommes et des femmes qui, comme saint Paul peuvent dire : ‘Pour moi, la Vie c’est le Christ’ ».
« L’Evangile a transformé le monde – rappelle le pape – et il le transforme encore comme un fleuve qui irrigue un immense champ ». « Tournons-nous en prière vers la Vierge Marie pour que dans toute l’Eglise mûrissent des vocations sacerdotales, religieuses et laïques pour le service de la nouvelle évangélisation ».
Marine Soreau
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