Le patriarche de l'Église copte d'Égypte, Chenouda III, a exhorté hier les chrétiens qui manifestent depuis une semaine dans le centre du Caire à se disperser, au lendemain de nouvelles violences confessionnelles. « À nos fils qui manifestent,
il ne s'agit plus désormais d'exprimer son opinion. Des gens n'ayant pas les mêmes méthodes que vous se sont infiltrés parmi vous et il y a maintenant des heurts et des tirs », a dit le patriarche, cité par l'agence MENA. « Tout cela nuit à la réputation de l'Égypte et aussi à la vôtre, c'est pourquoi il faut immédiatement mettre fin à ce sit-in », a-t-il ajouté. « Personne n'est satisfait de ce qui est en train de se passer (…) et vous serez les perdants si vous poursuivez votre sit-in », a-t-il encore dit.
Les violences de samedi soir ont fait 78 blessés, selon un bilan du ministère de la Santé. Les incidents ont éclaté après une altercation entre un jeune musulman et les coptes qui manifestent devant le bâtiment de la télévision publique, dans le centre du Caire, pour protester contre les violences ayant visé deux églises dans le quartier populaire d'Imbaba une semaine plus tôt. Le jeune musulman est revenu un peu plus tard avec un groupe de ses amis et a tiré sur les coptes avec un fusil de chasse. Hier en début d'après-midi, près d'un millier de coptes, dont beaucoup brandissaient des croix en bois, manifestaient devant le siège de la télévision, entourés d'une forte présence policière et de blindés. « Nous sommes des Égyptiens, pas des étrangers. Nous sommes le peuple d'origine de l'Égypte. La police est avec les musulmans et l'armée se contente de regarder », clamait un manifestant.
Les violences de samedi soir ont fait 78 blessés, selon un bilan du ministère de la Santé. Les incidents ont éclaté après une altercation entre un jeune musulman et les coptes qui manifestent devant le bâtiment de la télévision publique, dans le centre du Caire, pour protester contre les violences ayant visé deux églises dans le quartier populaire d'Imbaba une semaine plus tôt. Le jeune musulman est revenu un peu plus tard avec un groupe de ses amis et a tiré sur les coptes avec un fusil de chasse. Hier en début d'après-midi, près d'un millier de coptes, dont beaucoup brandissaient des croix en bois, manifestaient devant le siège de la télévision, entourés d'une forte présence policière et de blindés. « Nous sommes des Égyptiens, pas des étrangers. Nous sommes le peuple d'origine de l'Égypte. La police est avec les musulmans et l'armée se contente de regarder », clamait un manifestant.
l'orient le jour