Et d’ajouter : « De par leur présence dans la région depuis les temps apostoliques, et compte tenu du rôle pionnier, national et culturel, que les orthodoxes ont joué à travers les siècles pour l’essor et la renaissance de leurs pays respectifs, les pères invitent leurs fidèles à participer activement à la recherche de solutions efficaces pour sortir de la crise, et prendre le chemin de la prospérité et du progrès de leurs patries respectives. »
Les fidèles sont encouragés à agir au service « de la paix, de la justice sociale et de l’édification de l’État de la citoyenneté, sur base de l’égalité de tous en droits et en devoirs », et « à s’attacher à leurs terres par le moyen de la solidarité ecclésiale et sociale entre résidents et émigrés », dit encore le communiqué, qui a encouragé la création d’institutions productives.
« Le patriarche Hazim a informé les membres du Saint-Synode des réunions intensives qu’il a tenues au Liban pour y organiser la communauté orthodoxe, afin qu’elle regagne une place de choix dans les centres de décisions politiques et administratifs », indique aussi le communiqué
Mitri
Par ailleurs, l’ancien ministre Tarek Mitri a répondu aux rumeurs qui ont circulé dernièrement sur la possibilité d’une « démission » du métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth. Il a affirmé que la question « ne se pose pas » et qu’il s’agit de « commérages ». Et d’ajouter que « les portes de l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth et celles du patriarche Hazim sont ouvertes à tous ».
Tout en affirmant que « la diversité d’opinions politiques » au sein de la communauté orthodoxe est « une source de richesse », M. Mitri, dans une allusion claire au Rassemblement orthodoxe, a désapprouvé les associations politiques orthodoxes qui s’attribuent abusivement une représentativité communautaire, alors « qu’elles ne représentent qu’elles-mêmes ».