Selon le cardinal, la pauvreté qualifiée de « bienheureuse » est celle qui dérive de la « simplicité du cœur, de la conviction profonde que l'homme a besoin de Dieu, de l'intégrité de la vie et de l'ouverture aux autres ».
Evoquant la béatitude des « mythes », l'archevêque de Salvador a expliqué que celle-ci renvoie « à un comportement très proche de la première béatitude », dans la mesure où elle concerne « les humbles, les pauvres, les indigents et les petits ».
« La vie de Jésus est une illustration concrète de cette béatitude, a-t-il souligné, car il a lutté contre la maladie, la faim et la souffrance, tout en marchant avec assurance vers la résurrection ».
La béatitude des « affligés », a poursuivi le cardinal, doit être comprise « en partant de la récompense qui la justifie : la consolation ». « La consolation est une réalité messianique, portée par le Messie, et embrasse toute la souffrance pour laquelle l'homme a besoin d'être consolé ».
Quant à la béatitude des miséricordieux, a déclaré le cardinal, elle renvoie à une attitude basée sur l'amour, la compassion, le pardon, la compréhension, le secours ».
Mais 'bienheureux', a-t-il rappelé, sont aussi les « cœurs purs », car Dieu « est ouvert à ceux qui ont les mains et le cœur purs, une pureté de vie, sans intentions perverses et inconfessables ».
« Tous ceux qui œuvrent pour la paix entre les hommes agissent comme Dieu lui-même, car Dieu est le Dieu de la paix, qui offre la réconciliation au pécheur ».
Le cardinal a conclu en citant la béatitude : « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice «, affirmant que « le sort réservé au Maître est aussi celui de ses disciples, en tout temps ».
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