الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان اوسيب – لبنان
L'Osservatore Romano en italien du 8 septembre 2010 salue les célébrations du Nouvel An juif sous le titre « Pages juives et Nouvel An. En attendant 5771 ». Il évoque aussi le champio cycliste Gino Bartali qui pourrait être déclaré « Juste parmi les Nations».
L'Osservatore rappelle en effet que la communauté juive fête le Nouvel An à « Rosh HaShanah », qui tombe cette année jeudi prochain, 9 septembre.
L'OR rappelle aussi que les grains des grenades et les quartiers de pommes au miel appartiennent à la liturgie familiale du Nouvel an juif qui est l'occasion d'un examen de conscience personnel en même temps que de louange à Dieu pour le don du temps. Les quartiers de pomme et le miel symbolisent aussi les vœux d'année « bonne et douce ».
L'OR souligne aussi l'importance de ce temps pour la réconciliation qui prépare au jour du Grand Pardon, Yom Kippour. La liturgie de la synagogue est marquée par le son du Shofar qui résonne à la fin de Rosh HaShanah.
L'article de L'OR cite ainsi « Pages juives » (« Pagine ebraiche »), le mensuel de l'Union des communauté juives italiennes (UCEI), dirigé par Guido Vitale et qui consacre un numéro entier aux fêtes d'automne.
Parmi les événements et les personnes citées dans le dossier, L'OR souligne la place dédiée au dialogue avec l'Eglise catholique : 41 paragraphes rappelant les dates importantes, les déclarations d'estime mutuelle, mais aussi les divergences, et des précisions, signes, souligne le quotidien de la Cité du Vatican « d'un vrai dialogue » et non pas d'un « monologue ».
Parmi ces événements, la visite de Benoît XVI à la grande synagogue de Rome, le 17 janvier 2010, mais aussi un débat sur les différentes évaluations du pontificat de Pie XII, des articles de Lucetta Scaraffia et du directeur de L'Osservatore Romano, Giovanni Maria Vian.
Un article est consacré au champion cycliste et fervent catholique Gino Bartali, dont le dossier en vue de sa déclaration comme « Juste parmi les Nations » est en cours de constitution.
Rappelons que le vainqueur du Tour de France, dont le prestige était immense y compris en Allemagne, cachait dans les tubes de son vélo des faux papiers et lorsqu'il était arrêté, il prétendait être en train de s'entraîner. Il pouvait ainsi déjouer la surveillance de l'occupant nazi et apporter de faux papiers aux juifs persécutés. Et ceci en lien avec un réseau catholique italien présent à Assise, Florence et Rome : évêques, religieux franciscains, moniales clarisses, mais aussi un typographe (fournissant les "pièces d'identité"). Certaines estimations indique que la participation de Bartali aurait permis de sauver quelque 800 juifs.
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