Antélias, 9 Novembre 2005
On doit pouvoir connaître le sort des prisonniers libanais en Israël et en Syrie On demande la relaxation rapide du journaliste Habib Younès L’UCIPLIBAN a publié un communiqué dans lequel il rappelle que tous les dossiers de la guerre devraient être fermés une fois pour toute, ce qui implique que les libanais doivent être arrêtés sur le sort de leurs prisonniers présents dans les geôles israéliennes et syriennes. Il appelle à la relaxation immédiate du journaliste Habib Younès d’autant que les faits qui semblent lui être reprochés s’inscrivent sous ce même titre de la guerre passée. « Avec ce souffle de liberté qui redonne de l’espoir au pays suite à la fin de l’hégémonie syrienne sur le Liban, un dossier doit passer en priorité à l’ordre du jour du gouvernement libanais : celui des prisonniers libanais dans les geôles syriennes et israéliennes. C’est un dossier qui doit être traitée avec l’aide de la ligue arabe et des instances onusiennes. Il est impératif que ce dossier soir clos, pour ne pas laisser les parents dans le sentiment cruel de l’incertitude et du désespoir.
« La commission ad hoc chargée de recueillir toutes les informations sur ces prisonniers auprès de parents et des informateurs, se doit de publier ses conclusions, et de mettre à la disposition des instances internationales, pour qu’ils puissent nous aider à faire toute la lumière sur un des dossiers les plus douloureux de notre triste guerre. « L’UCIPLIBAN considère par ailleurs que l’arrestation du journaliste Habib Youns et de ses confrères, s’inscrit dans ce même ordre d’idées : Les motifs invoqués pour cette mesure ne sont en fait qu’un des résidus de cette guerre dont on voudrait voir les différents volets fermés. Leur relaxation est impérative, d’autant plus que leur argumentation sur la question de l’arabité du Liban et autres sujets de réflexion, ne s’inscrivent aucunement dans une quelconque volonté de déstabilisation nationale. Ils ont lancé un sujet en vue de susciter un débat, et c’est une entreprise qu’on ne peut la leur reprocher. »
Traduction: Dr. Louis Honeïné – UCIPLIBAN