Antélias, 12 Janvier 2007
Encore une fois L’UCIPLIBAN s’élève contre cette dérive qui mine l’action de la presse au Liban. Cet engagement, de la presse libanaise en faveur des unes ou des autres formations politiques libanaises, met en danger l’essence même de l’action de la presse. Un tel dérapage nuit, non seulement à la vérité absolue telle aue la presse est censée défendre, mais elle fait perdre aussi toute crédibilité à un monde qui connaît déjà nombre de difficultés.
Pour celà L’UCIPLIBAN appelle tous les médias libanais à une prise de conscience collective, afin que tous revoient leur action et leur prise de position. Il y va non seulement de la survie de chacun, personnes et organes, mais de l’avenir de toute une profession menacée de discrédit et par le fait même de mort lente à long terme.
L’UCIPLIBAN ne comprend pas que les organes de presse puissent donner la prioprté à des intérêts confessionnels ou claniques, au détriment de l’intérêt national, seul garant de la liberté de tous et de chacun. Et vu ceci, L’UCIPLIBAN appelle à une refonte des lois sur la presse et l’audiovisuel, pour créer un meilleur encadrement légal qui incite à plus de réserve en matière d’engagement politique des organes de presse. Il préconise aussi la tenued’un grand chantier de travail qui réunirait l’ensemble des organses de presse afin de dégager une meilleure prise de conscience des dirigents syndicalistes dont l’absence d’action et de mise en garde, en cette période de crise, se fait sentir de façon cruciale.
Par ailleurs, L’UCIPLIBAN estime quel’arrestation des journalistes de la New TV est à régler dans les plus brefs délais. Il considère aussi que le tribunal devant lesquels ces journalistes ont été déférés devrait établir la différence entre le devoir de la presse de rechercher la vérité, etle simple atteinte au droit de la propriéte privée, tel que prévu par le code pénal. La confusion entre les deux genres est grave. Mais en tout état de cause ces journalistes devraient être relaxés, quitte à rester à la disposition de la justice, afin que leur grade à vue, si elle venait à se prolonger, ne se transforme , apurès de l’opinion publique, en une simple affaire vulgaire d’une effraction de domicile .
Traduction: Dr. Louis Honeïné – UCIPLIBAN