Avant la restructuration, la Bibliothèque vaticane offrait une documentation papier, dans les salles de consultations, ainsi que quelques manuscrits sous format numérique. Aujourd’hui, elle propose en plus une série de répertoires, dictionnaires, bases de données et périodiques, tous en ligne.
Cette documentation numérique offre donc une constante disponibilité et une accessibilité dans tous les endroits du monde.
Le récent câblage Wi-Fi rend la collection consultable à travers le réseau de la bibliothèque, sur les portables des étudiants. Les produits en ligne offrent une modalité de recherche nouvelle, qui s’avère plus rapide et efficace. La consultation des documents électroniques, grâce aux recherches avec des mots-clés, obtient des réponses plus précises.
Les enquêtes de satisfaction qui ont été menées sur le portail de la Bibliothèque en ligne, ont révélé des réponses très positives. Elles viennent confirmer les efforts qui ont été faits pour enrichir la collection existante et offrir à la consultation une panoplie d’instruments d’étude de qualité.
Les bibliothécaires se félicitent désormais des économies d’espace et de budget de conservation de ces produits, dont l’objet n’est plus la possession, comme pour les documents tangibles, mais l’accès. Ainsi, il n’est plus nécessaire de disposer d’un espace concret de conservation, ni de ni de mesures de sauvegardes particulières pour l’état physique des exemplaires.
Durant les trois ans de fermeture – de juin 2007 à septembre 2010 – le personnel a travaillé au développement ces services numériques : d’abord, en sélectionnant des titres, puis en les évaluant et enfin en les acquérant. Les produits retenus ont d’abord été soumis à des tests de pertinence, grâce à des accès temporaires et gratuits, qui permettaient d’en vérifier l’utilité effective.
Les premières souscriptions ont concerné un groupe de périodiques internationaux sur des termes techniques de l’administration des bibliothèques, destinés au personnel interne et aux élèves de l’Ecole vaticane de Bibliothéconomie. Dans un second temps seulement, des titres plus pertinents pour les collections de la bibliothèque ont été acquis.
A ce jour, les abonnements électroniques de la Bibliothèque ont un certain coût : pour en garantir l’accessibilité dans tous les endroits du monde, il faut travailler en permanence sur les mises à jour et la compatibilité des formats avec les systèmes des usagers. Par ailleurs, il faut sans cesse rechercher des solutions techniquement plus performantes. A cette fin, de grandes opérations internationales d’archivage permanent ont été lancées, auxquelles la majeure partie des éditeurs électroniques adhèrent.
Anne Kurian
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