Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, était à Tolède, en Espagne, pour recevoir une distinction pour ses services rendus à « Radio santa Maria Toledo » et à la Chaîne « Canal Diocesano de Tv ». Les deux medias fêtent respectivement le 20ème et le 25ème anniversaire de leur fondation, précise Radio Vatican.
Le P. Lombardi a livré des réflexions sur la communication des trois derniers papes, rendant hommage à « la force communicative des gestes de Jean Paul II, la clarté de synthèse et de pensée de Benoît XVI, l’extraordinaire charisme de François dont le message arrive au cœur des gens ».
Le pape François, a-t-il fait observer, établit une « sorte d’alliance » avec les personnes qu’il rencontre : grâce à son « fleuve inexorable d’images », il parvient à transmettre « des messages très importants au monde entier », sans « stratégie de communication ».
En cela, le pape « appelé de l’autre bout du monde » est « sur la même ligne » que Karol Wojtyla, le pape « appelé d’un pays lointain » qui s’appuyait sur « des images fortes en des lieux significatifs », comme la prière au « Mur des Lamentations » à Jérusalem, ou la rencontre avec l'auteur de son attentat en prison.
Enfin, le P. Lombardi a salué aussi « un grand maître de la communication » en la personne de Benoît XVI, évoquant « sa pensée claire, ordonnée, cohérente, synthétique, sans incertitude et confusion, même lorsqu’il répondait à des interviews improvisées ».
Benoît XVI a touché des « sommets sublimes » dans ses homélies, « la plus importante des formes de communication dans la vie d’une communauté ecclésiale ».
Même si l’histoire du pape allemand avec les medias a connu de « très beaux moments » et d’autres plus « compliqués », le P. Lombardi souligne « l’humilité et la passion évangélique » avec lesquelles il dialoguait.
L’approche pastorale de Benoît XVI est « en pleine harmonie avec celle du pape François », notamment lorsqu’il s’exprime dans son livre entretien avec le journaliste Peter Seewald, « Lumière du Monde », a conclu le P. Lombardi.
Avec Océane Le Gall pour la traduction
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