Le P. Theobald présente ainsi son intervention dans un communiqué : « Cinquante ans après, affirme-t-il, nous partageons sans réserve le jugement » du P. Yves Congar, qui qualifia Dei Verbum de « grand texte qui fournit à la théologie les moyens de devenir pleinement évangélique » (journal du P. Congar, 18 novembre 1965, promulgation de Dei Verbum).
Mais, ajoute-t-il, au nom de cette évaluation théologique, il faut « donner toute sa place » au « conflit doctrinal persistant », révélé par l’histoire de la rédaction de Dei Verbum.
Il précise qu’il se penchera sur la « structure organique » de la Constitution en reconstruisant le « parcours théologique du texte » : notamment les principaux « carrefours » qu’il traverse et les « décisions » qu’il y prend.
Il abordera également la « signification du conflit doctrinal » qui s’est déclaré lors de la première période du Concile et qui a « laissé ses traces dans le document final ». Enfin, il réfléchira au « processus de réception, à situer dans un long terme, engagé par la Constitution dès son Préambule ».
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