الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان اوسيب – لبنان
La crise syrienne et ses répercussions au Liban font planer une incertitude au sujet du voyage à haut risque au Liban du pape Benoît XVI, programmé du 14 au 16 septembre, selon des sources bien informées proches du Vatican.
Dans le programme qu’il publie régulièrement sur les déplacements du pape, le bureau des célébrations liturgiques pontificales a inclus hier encore ce voyage, le 24e à l’étranger de Benoît XVI, qui avait été confirmé officiellement début avril.
Cependant, le voyage pourrait « être annulé au dernier moment » en raison des affrontements en cours en Syrie, selon des sources proches du dossier, citées par l’agence spécialisée sur le Vatican I.MEDIA.
Selon le site Vatican Insider, « la réticence à donner des contours précis à ce voyage est révélatrice d’un désir d’avancer avec des semelles de plomb dans une situation régionale qui se révèle chaque jour plus explosive ».
L’évolution du conflit syrien, « alimenté par des armes et des jihadistes armés provenant de l’étranger, y compris du Liban », et « le caractère antichrétien et fondamentaliste » d’une partie de l’opposition armée syrienne sont analysés quotidiennement avec une attention maximale à la secrétairerie d’État, selon Vatican Insider.
Au Vatican, on s’inquiète d’une extension du conflit au nord du Liban.
Chargé de l’organisation pratique des déplacements pontificaux, Alberto Gasbarri se rendra d’ici à fin juin à Beyrouth. L’enjeu est de garantir la sécurité du pape mais aussi des fidèles face aux menaces islamistes.
Le voyage restera suspendu à l’évolution de la situation jusqu’au dernier moment, a encore indiqué I.MEDIA.
L’objectif du voyage est de remettre une « exhortation apostolique » aux patriarches et évêques de la région, qui donne les conclusions du synode pour le Moyen-Orient, qui s’était déroulé en octobre 2010 au Vatican.
Un des messages du chef de l’Église est d’appeler les chrétiens d’Orient à ne pas fuir le berceau du christianisme, malgré les menaces islamistes. Or après avoir fui l’Irak en masse, des milliers de chrétiens fuient la Syrie et l’Égypte notamment.
Selon le site Vatican Insider, « la réticence à donner des contours précis à ce voyage est révélatrice d’un désir d’avancer avec des semelles de plomb dans une situation régionale qui se révèle chaque jour plus explosive ».
L’évolution du conflit syrien, « alimenté par des armes et des jihadistes armés provenant de l’étranger, y compris du Liban », et « le caractère antichrétien et fondamentaliste » d’une partie de l’opposition armée syrienne sont analysés quotidiennement avec une attention maximale à la secrétairerie d’État, selon Vatican Insider.
Au Vatican, on s’inquiète d’une extension du conflit au nord du Liban.
Chargé de l’organisation pratique des déplacements pontificaux, Alberto Gasbarri se rendra d’ici à fin juin à Beyrouth. L’enjeu est de garantir la sécurité du pape mais aussi des fidèles face aux menaces islamistes.
Le voyage restera suspendu à l’évolution de la situation jusqu’au dernier moment, a encore indiqué I.MEDIA.
L’objectif du voyage est de remettre une « exhortation apostolique » aux patriarches et évêques de la région, qui donne les conclusions du synode pour le Moyen-Orient, qui s’était déroulé en octobre 2010 au Vatican.
Un des messages du chef de l’Église est d’appeler les chrétiens d’Orient à ne pas fuir le berceau du christianisme, malgré les menaces islamistes. Or après avoir fui l’Irak en masse, des milliers de chrétiens fuient la Syrie et l’Égypte notamment.
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