Les Chrétiens en Orient : Une mosaïque d’Églises issues des 5 patriarcats.
Patriarches, chefs d'Eglise, évêques, religieux et religieuses catholiques orientaux lors du 150e anniversaire de l'Œuvre d'Orient
Origine des Églises orientales
Le temps des apôtres et de leurs successeurs immédiats
Née à Jérusalem de la prédication des apôtres, l’Église s’étendit rapidement aux diverses populations de l’Empire : la Syrie, l’Arabie, l’Asie mineure,
la Grèce et Rome.
Des persécutions s’ensuivirent, mais l’Église s’organisa en patriarcats qui furent fixés par le concile de Chalcédoine en 451.
Lorsque la réflexion théologique conduit à une thèse contestée, un concile (assemblée d’évêques) est convoqué pour fixer la norme de foi. Une majorité se rallie alors à la décision, mais il arrive qu’une minorité la conteste et fasse sécession.
C’est l’origine des Églises qui ne sont pas en communion avec les autres Églises et avec Rome. La dernière grande scission date de 1054. Elle fut baptisée schisme d’Orient.
À cette occasion les Latins prirent le nom de catholiques et les Grecs celui d’orthodoxes.
Rome et l’union des Églises
Rome et les Églises séparées partagèrent toujours la volonté de refaire l’unité. Tantôt des Églises, par nécessité religieuse et parfois pour des raisons politiques, revinrent à l’unité ; tantôt l’action de religieux amenèrent également des pans d’Églises séparées à revenir à l’unité avec Rome.
Telle est l’origine de la plupart des Églises orientales catholiques.
« L’Œuvre d’Orient aide 11 Églises d’Orient unies à Rome et le Patriarcat latin de Jérusalem. »