Au cours de son homélie, le pape a souligné que « la foi peut tout : elle est la victoire, elle est forte ! La foi est la victoire qui a vaincu le monde ».
Or « l’Église est pleine de chrétiens vaincus, qui ne croient pas que la foi est la victoire, qui ne vivent pas cette foi » : « si l’on ne vit pas cette foi, c’est la déroute : le monde, le prince du monde, est vainqueur ».
« La foi requiert deux attitudes : tout d’abord, ‘confesser’ : la foi c'est confesser le Dieu qui s’est révélé à l’homme, depuis le temps des Pères jusqu’à maintenant, le Dieu de l’histoire ».
Il s’agit de réciter le Credo en « croyant à ce qu’on dit » et non pas « comme des perroquets » ou « à moitié » : « confesser sa foi tout entière, telle qu’elle est arrivée, par la voie de la tradition ».
Pour savoir « si l’on confesse bien la foi », le pape donne « un signe : celui qui confesse bien sa foi, et toute sa foi, a la capacité d’adorer Dieu ».
« Adorer Dieu, louer Dieu, c’est plus que demander à Dieu, remercier Dieu », ajoute le pape, qui estime que « le thermomètre de la vie de l’Église est un peu bas sur ce point » car les chrétiens ne sont « pas convaincus ou à moitié convaincus » dans la confession de leur foi.
La seconde attitude est de « faire confiance » : « L’homme ou la femme qui a la foi fait confiance à Dieu : et cela conduit à l’espérance ».
« Beaucoup de chrétiens ont une espérance trop diluée, une espérance faible. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont ni la force ni le courage de faire confiance au Seigneur ».
« Si les chrétiens confessent leur foi, s’ils la gardent, en se confiant en Dieu, dans le Seigneur », ils seront « des chrétiens victorieux ».
Avec Hélène Ginabat pour la traduction
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