La France a accueilli le 500e réfugié irakien et elle a pour objectif d'accueillir davantage de personnes, en particulier les chrétiens d'Irak, indique le Quai d'Orsay.
Lors du point presse du 19 décembre, M. Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des affaires étrangères, e a répondu à une question des journalistes à ce propos.
« Sur cette question, vous savez que ce dispositif a été rendu possible notamment à l'initiative de Bernard Kouchner, qui avait évoqué le sujet et la nécessité de mettre en place un tel dispositif dès son premier voyage en Irak, en août 2007. Nous en sommes maintenant à la 500e personne accueillie. Cela a été marqué par la présence de Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, et de Brice Hortefeux, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, hier à l'aéroport du Bourget pour l'accueil du 500e réfugié ».
M. Chevallier a précisé que « ce dispositif s'intègre dans un contexte politique spécifique avec, d'une part, une disponibilité à recevoir ces réfugiés et, d'autre part, la prise en compte de la préoccupation de ne pas favoriser la disparition des chrétiens en Irak ».
« Je vous signale par ailleurs une proposition spécifique pour accueillir une centaine de chrétiens de la région de Mossoul », a-t-il ajouté.
« Ce dispositif strictement français, a poursuivi le porte-parole, devrait aboutir à accueillir 1.100 réfugiés. Il est maintenant relayé au niveau européen par un accord obtenu lors du Conseil justice, affaires intérieures (JAI) du 28 novembre qui prévoit l'accueil réparti entre Etats membres volontaires de 10.000 réfugiés irakiens en situation vulnérable ».
« C'est une proposition allemande fortement soutenue par la présidence française, a fait observer M. Chevallier. La France avait déjà amorcé ce processus avec le dispositif mis en place à l'initiative de Bernard Kouchner et auquel travaille conjointement les deux ministères chargés des affaires étrangères et de l'immigration ».
ROME, Lundi 22 décembre 2008 (ZENIT.org)