« A 92 ans, Julien Ries que l’on appelait « Monseigneur », car il avait été nommé prélat d’honneur par le pape il y a deux ans, est une figure bien connue des milieux universitaires catholiques belges et est connu internationalement pour ses travaux sur l’histoire des religions. L’Académie française lui a d’ailleurs octroyé deux prix, en 1986 et en 1987, pour l’ensemble de ses publications – 680 articles et livres axés sur l’histoire des religions –; publications qui sont actuellement en cours de réédition », précise le site belge qui voit en lui un « forçat du travail ».
Le site publie ces éléments biographiques : « Julien Ries est originaire de Fouches, près d’Arlon, et vit actuellement à Villers-Saint-Amand, non loin d’Ath. Après des humanités gréco-latines au séminaire de Bastogne, il suit une formation en philosophie qu’il termine au séminaire de Namur. Ordonné prêtre en 1945, il s’inscrit ensuite à l’UCL pour se spécialiser en théologie tout en s’intéressant également à la philologie et à l’histoire des religions orientales. Durant dix mois, il est vicaire à Martelange, puis doyen de Messancy pendant neuf ans. Il fait ses premiers pas d’enseignant à Athus, comme professeur de religion.
« De 1968 à 1991, il enseigne l’histoire des religions à l’Université catholique de Louvain (UCL) dont il est aujourd’hui professeur émérite. Le travail, l’étude, l’écriture n’effraient pas Mgr Ries, que du contraire; il aime ça! Selon lui, travailler est un plaisir et il n’hésite pas à se lever à 5 heures du matin pour commencer son labeur quotidien; labeur qu’il termine vers 20 heures. » C’est cette somme de travail », déclare-t-il, « qui me vaut l’honneur de devenir aujourd’hui cardinal ».