représentant chérié du guide suprême de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei. La délégation a voulu remercier cheikh Yazbeck des efforts qu’il a déployés pour la libération du père Élias Gharios, enlevé après avoir baptisé une jeune fille chiite, Banine Kataya.
Prenant la parole, l’abbé Nehmé a souligné que « cheikh Yazbeck œuvre pour préserver la paix, la sécurité et la convivialité dans la région. Il considère tous les habitants de la Békaa comme ses propres enfants ». « Comme l’a si bien dit le pape Jean-Paul II, le Liban est un pays message, c’est un exemple de convivialité pour le monde entier », a-t-il poursuivi.
Mgr Atallah a mis l’accent de son côté sur « le rôle joué par cheikh Yazbeck pour la libération du supérieur du couvent de Baalbeck, le père Gharios ».
Concernant le sort de Banine Kataya, qui avait d’abord été portée disparue mais qui a été remise par la suite à cheikh Yazbeck, l’évêque maronite de Baalbeck a affirmé : « Nous sommes tous une même famille pour Babine Kataya. D’ailleurs nous sommes concernés par tous les habitants de Baalbeck, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. Banine se trouve toujours chez cheikh Yazbeck. Elle n’est pas encore rentrée chez elle. Nous œuvrons pour qu’elle retourne calmement à la maison, dans une atmosphère de tolérance et de fraternité, afin qu’elle soit comprise par sa famille et son village », a-t-il souligné en conclusion.
L'orient le jour